452

Recueil d'estampes d'après les plus beaux tab...

Currency:EUR Category:Everything Else / Other Start Price:NA
Recueil d'estampes d'après les plus beaux tab...
Recueil d'estampes d'après les plus beaux tableaux et d'après les plus beaux desseins qui sont en France dans le Cabinet du Roi, dans celui de Monseigneur le Duc d'Orléans, & dans d'autres Cabinets. Divisé suivant les différentes écoles; avec un abrégé de la vie des peintres & une description historique de chaque tableau. Paris, Basan, 1763. 2 vol. in-f° : [2]-v-[1 bl.]-32, [2]-40 pp. et 179 (sur 182) planches (qqs pages brunies, rousseurs ou salissuressur les bords des pl., qqs mouillures marginales ou entamant partiellement le champ et qqs déchirures marginales, la dernière pl. avec manque restauré). Rel. de l'époque : plein veau marbré, trilpe filet doré sur les plats, dos fleuronnés dorés à nerfs, tranchesrouges (usure et frott., qqs épidermures dont une plus profonde sur le plat sup. du tome I).
Second tirage du fameux "Cabinet ou Recueil Crozat". Traduction en gravure de la prestigieuse collection de tableaux et estampes conservés par Pierre Crozat (1661-1740), frère d'Antoine, l'"homme le plus riche de France" avec qui on le confond souvent. C'est en son hôtel de la rue de Richelieu que ces trésors issus de l'école italienne étaient conservés : oeuvres de Perrugino, Raphaël, Jules Romain, Caravage, Zuccari , Feti, P.F. Mole, Pierre Testa, Bernin, Maratte, Orazi, Véronèse, Tintoret, Titien... Les titres, noms d'artiste et de graveur ainsi que les dimensions des tableaux ou dessins sont donnés.
Le recueil se compose de 2 parties : 137 (sur 140) planches numérotées (dont les pl. 3*, 3** et 90*) et 42 (complet) non numérotées, avec quelques fois 2 cuivres sont tirés sur une même feuille, soit 179 (sur 182) gravures sur cuivre par les meilleurs artistes du temps : Nicolas de Larmessin, le comte de Caylus, Nicolas Tardieu, Charles Simonneau, Louis Desplaces, Jean Haussart, Cochin, Lépicier... Parmi celles-ci, 17 sont sur double page et 29 sont gravées à l'aquatinte. Dans le premier tirage, parut de 1729 à 1742, ces dernières planches étaient gravées en chiaroscuro sur bois en camaïeu ou en 2 ou 3 couleurs par Nicolas Le Sueur (et C.N. Cochin, P.P.A. Robert, ou le comte de Caylus pour l'eau-forte) mais dans ce tirage, Basan, devenu propriétaire des planches, décida, à l'exception de 3, de les faire graver à l'aquatinte par Charpentier, ce nouveau procédé de gravure venant d'être découvert "imite mieux le lavis, & rend les touches moins lourdes" (cfr Avis). La description historique est due à P.J. Mariette.
# Cohen p. 267; # Brunet IV-1157; # Cicognara 3447; # Dict. Biogr. France, IX, c. 1313-1314; # pas dans Bourcard. 3.500 Euros